Diams generation nan nan

mardi 7 octobre 2008





Alors ouais, j'me la raconte, ouais, ouais, je déconne
Nan, nan, c'est pas l'école qui m'a dicté mes codes
On m'a dit qu't'aimais le rap, voilà de la boulette
Sortez les briquets, il fait trop dark dans nos têtes

Alors ouais, j'me la raconte, ouais, ouais, je déconne
Nan, nan, c'est pas l'école qui m'a dicté mes codes
On m'a dit qu't'aimais le rap, voilà de la boulette
Sortez les briquets, sortez les briquets

Y a comme un goût de haine quand je marche dans ma ville
Y a comme un goût de gêne quand je parle de ma vie
Y a comme un goût d'aigreur chez les jeunes de l'an deux-mille
Y a comme un goût d'erreur quand je vois le taux de suicide
Me demande pas ce qui les pousse à casser des vitrines
J'suis pas la mairie, j'suis qu'une artiste en dev'nir moi
J'suis qu'une boulette
Me demande pas si j'ai le bac
J'ai que le rap mais je l'embarque
Je l'embrase, je le mate
Car je l'embrasse

Y a comme un goût d'attentat
Comme un goût de Bertrand Cantat,
Comme un goût d'anthrax pendant l'entracte
Y a comme un goût de fouleck-fouleck chez les mômes
Comme un goût de boulette-boulette sur les ondes

{Refrain:}
Alors ouais, on déconne
Ouais, ouais, on étonne
Nan, nan, c'est pas l'école qui nous a dicté nos codes
Nan, nan, génération nan, nan {x2}

Y a comme un goût de viol quand je marche dans ma ville,
Y a comme un goût d'alcool dans les locaux de police,
Y a comme un goût de peur chez les meufs de l'an deux-mille,
Y a comme un goût de beuh dans l'oxygène qu'on respire,

Me demande pas ce qui les pousse à te casser les couilles
J'suis pas les secours, j'suis qu'une petite qui se débrouille moi
J'suis qu'une boulette
Me demande pas si j'aime la vie, moi j'aime la rime
Et j'emmerde Marine juste parce que ça fait zizir

Y a comme un goût de bad boy, comme un goût d'Al Capone
Comme un goût de hardcore (hardcore) dans les écoles
Y a comme un goût de fouleck-fouleck chez les mômes
Comme un goût de boulette-boulette sur les ondes

{au Refrain, x2}

Y a comme un goût d'église dans l'inceste et dans l'enfance
Y a comme un goût d'Afrique dans les caisses de la France
Y a comme un goût de démé-démago dans la bouche de Sarko
Comme un goût de mi-michto près des merco
Y a comme un goût de coupe-coupe dans les chambres des jeunes
Y a comme un goût de boum-boum dans le coeur de mes soeurs
Y a comme un goût de j'suis soulée de tout ce qui se déroule
Y a comme un goût de fouleck, de boulette qui saute dans la foule

{au Refrain, x4}

S D I A M D I D I A M
S D I A M D I D I A M
S D I A M D I D I A M
S D I A M D I D I A M
Ouais Grosse.

Comment faire accepter votre décision

mercredi 7 mai 2008

Dire non est l'expression de sa légitimité, mais il arrive que les demandeurs acceptent mal la décision et la prennent pour une opposition. Il faut donc trouver le moyen de faire comprendre à l'autre qu'on est prêt à l'aider, mais que le moment tombe mal ou que la demande n'est pas possible à satisfaire.

Proposer des alternatives

"Toute réponse négative doit être agrémentée d'une proposition et/ou d'une alternative, insiste Liva Judic. On doit montrer qu'on a déjà du travail et qu'on ne peut pas tout faire." S'il s'agit d'une demande d'un supérieur hiérarchique, on peut simplement lui proposer de mettre une autre équipe plus disponible sur ce travail.

Si cela ne lui convient pas, la bonne méthode est d'accepter tout en rappelant qu'on est déjà très occupé : "Si vous voulez, je mets mon travail actuel de côté pendant quelques jours et je m'occupe de votre requête." Il jugera alors lui-même quel travail accomplir en priorité, et se rendra compte qu'il vous en demande peut-être trop. Attention à ne pas refuser trop souvent non plus car il pourrait croire qu'il s'agit de mauvaise volonté. L'astuce est de bien montrer que vous refusez pour accomplir au mieux votre tâche.

Dans tous les cas, une alternative ou une proposition est toujours la bienvenue : "Je pense pouvoir t'aider mais plutôt en début de semaine prochaine" ou encore "je peux t'aider pendant une heure mais pas plus." "C'est la méthode du gagnant , qui s'inspire des cultures asiatiques ou chacun s'applique à faire en sorte que l'autre se sente considéré et respecté", explique la consultante.

Installer un climat de confiance

"La facilité à faire accepter le non dépend surtout de la relation entretenue entre deux personnes" souligne Didier Junek. "Certains parviennent mieux à dire non en entreprise qu'à la maison". Tout dépend de l'estime et du niveau de confiance établis. C'est en cela que les niveaux hiérarchiques jouent peu sur la capacité à dire non.

Il faut toujours donner une réponse qui se base sur vos limites personnelles. En préservant votre intégrité, votre décision aura plus de chances d'être respectée car les gens verront que vous donnez une réponse réfléchie et sincère.

En outre, dans le monde de l'entreprise, "il faut parfois être capable de faire preuve de plus d'ouverture, sans avoir besoin de surjouer" estime Liva Judic. Montrer que l'on sait faire spontanément des concessions développe le climat de confiance. Par exemple, si vous êtes invité à participer à un cocktail dans l'entreprise, il faut savoir accepter de temps en temps même si cela ne vous enchante pas. Certains efforts sont compatibles avec sa propre intégrité.

Est-il parfois impossible de dire non ?

A cette question, les deux intervenants répondent différemment.

Pour Liva Judic, il n'y a pas de non impossible, mais il peut y avoir des situations difficiles. Si le dialogue ne satisfait pas les deux parties, "que chacun vive avec. Si cela peut jouer sur la carrière, il faut trouver le temps de réexpliquer ses raisons et l'impossibilité de dire oui. Normalement, il n'y a pas de problème, toute réponse pertinente est respectée."

Mais Didier Junek précise : "Quand c'est un ordre d'un supérieur hiérarchique, il faut tenir compte du rapport de force et évaluer les conséquences négatives du non. Mais cela ne doit pas devenir un prétexte pour tout accepter. On peut alors exprimer ses sentiments, et non pas son opinion. 'Je vous dis oui mais je vous fait part de ma déception, ma tristesse... '. On peut quand même rester légitime, s'affirmer sans dire non et donc rester respectable et intègre."

Ainsi, quelles que soient les possibilités de réponse, il est primordial de rester soi-même et de faire preuve d'une assertivité assumée.

Source : journal du Net

Comment bien présenter votre refus

lundi 7 avril 2008

"Ne jamais dire non d'emblée, ni de manière sèche"
Maintenant que vous savez prendre la décision adéquate, il faut savoir la présenter de manière à ce qu'elle soit comprise en cas de refus.

Montrer que l'on prend en compte la demande

Dès le départ, avant même de savoir quelle réponse donner, il est essentiel de montrer à l'interlocuteur que sa demande a été prise en considération. Il ne faut pas hésiter à demander des précisions pour être sûr de bien comprendre la demande. La personne verra que vous lui portez de l'intérêt quelle que soit votre décision. Malgré une éventuelle déception, la personne respectera votre choix. De plus, comme le rappelle Liva Judic, cet intérêt porté à la requête permet d'ôter tout affect, car on pensera plus de manière professionnelle. "Le modèle qui consiste à plaire coûte que coûte n'est pas approprié pour l'entreprise. Il faut éviter le délire de plaire."

Montrer que l'on rejette la demande et pas la personne

La principale difficulté à dire non vient du fait qu'il est souvent perçu comme une opposition, un rejet. Savoir présenter son refus est un exercice difficile car il faut montrer que le problème vient de la demande et non de la personne. Il faut éviter toute confusion. "Ne jamais dire non d'emblée, ni de manière sèche," indique Didier Junek, "il faut faire l'effort de comprendre la personne, de trouver des zones de compromis. Proposer de négocier montre que vous êtes prêt à aider." Il est également bon d'exprimer son ressenti, pour éviter d'avoir l'air indifférent au problème de l'autre : "je suis ennuyé mais...". Cependant, il faut éviter de s'excuser ou de se justifier à tout prix : chacun a légitimement le droit de refuser, sans explication. Cette forme d'assertivité entraîne le respect des autres et préserve l'intégrité personnelle et professionnelle.

L'attitude à adopter

Il faut savoir faire preuve d'un minimum de diplomatie lorsque l'on dit non. Evitez l'agressivité, il faut être ferme mais compréhensif. "Si l'autre devient agressif, il faut éviter de se laisser entraîner ettoujours montrer que l'on comprend, sans jamais céder", recommande Didier Junek.
"Il est essentiel de regarder la personne plutôt que d'avoir le regard fuyant qui sous-entend que vous n'assumez pas votre décision et pourrait inciter votre interlocuteur à insister fortement. C'est en plus une marque de respect. Il faut garder un ton aimable, rester calme, en position d'écoute." conseille le psychologue. "Veillez aussi à rester en position synchronisée avec l'autre, les deux assis ou debout mais pas de rapport de domination." Evitez aussi le face à face qui sous-entend une forme d'opposition ou de séduction, n'hésitez pas à vous décaler un peu de votre interlocuteur.

"Mieux vaut éviter de dire 'ne pas'," ajoute Liva Judic. "Si je vous dis de ne pas penser à une voiture rouge, à quoi pensez-vous ? Les gens ont tendance à se focaliser sur ce qui entoure le 'ne pas' et donc sur le côté négatif de la réponse. Préférez une phrase positive : 'Pour l'instant j'ai une priorité moi aussi', cela conditionne le cerveau de l'interlocuteur qui sera plus disposé à accepter le refus."

Source : Journal du Net

Apprendre quand dire non

vendredi 7 mars 2008

Opposer son refus à une demande requiert de connaître a priori les effets concrets du non sur soi et sur les autres. Il est donc important de prendre sa décision après mûre réflexion sur les conséquences. Certaines méthodes simples aident au cheminement d'un refus pleinement assumé.

"Un vrai non donne de la valeur à un oui"

Les peurs et le sentiment de culpabilité n'ont pas vraiment de raison d'être. En réalité, savoir dire non quand il le faut apporte bien plus d'avantages que certains le pensent.
"Savoir dire non, c'est savoir se protéger, garder son intégrité" rappelle Didier Junek. "Dire oui tout le temps provoque beaucoup de frustration, c'est presque du masochisme." En effet, cela implique une accumulation de regrets, de remords, ce qui est très mauvais pour l'estime de soi, déjà cause de la difficulté à dire non. Il est vrai qu'accepter toute demande plaît aux autres, ils vous trouvent d'un contact agréable et non conflictuel. Mais cela peut vite mener à l'agacement, dû à un manque certain d'assertivité, d'affirmation de soi.

"On peut vite passer pour un 'béni oui-oui', on perd de la crédibilité, on devient corvéable à merci et on a une mauvaise réputation dans l'entreprise. Cela peut générer du stress et entraîner des problèmes de santé, des conflits familiaux, constate Liva Judic. Un vrai non donne plus de valeur au oui. Le non peut aussi être quelque chose d'agréable."
Néanmoins, chacun doit savoir mettre de l'eau dans son vin, des non répétés amènent les gens à vous étiqueter négativement. Trop de non tue le non.

Les questions à se poser

La première chose essentielle est de savoir se fixer ses limites et ses objectifs, sur le plan personnel comme professionnel . Après ça, chaque décision se construira de manière plus cohérente et cela fonctionnera dans tous les systèmes et avec tous les interlocuteurs. La réponse, positive ou négative, apparaît évidente une fois la réflexion achevée.

Il faut d'abord établir ses limites et objectifs personnels . Qu'est-on prêt à faire pour les autres ? Quelles demandes peut-on accepter ? Puis, il faut analyser si telle ou telle réponse est cohérente également avec ses objectifs professionnels. Cela est-il bon pour ma carrière ? Vais-je être pénalisé si je réponds non ? Ai-je le temps d'aider l'autre malgré ma charge de travail ? Cela va-t-il perturber mon organisation ?...

Une réflexion sur les plans personnel et professionnel permet d'atteindre une réponse mieux adaptée à ses propres besoins et envies, et moins à ceux de l'autre.

L'addition personnelle

Liva Judic préconise une méthode pour prendre la bonne décision, celle de l'addition personnelle. "Il faut tout d'abord être sûr d'avoir bien compris la question, ce qu'on attend de vous. Plutôt que de donner une réponse immédiate, il faut gagner du temps pour y réfléchir. 'Je termine ce que je fais, je peux revenir vers toi dans une heure ?' permet d'obtenir le temps de la réflexion."
Ensuite, il est important de peser le pour et le contre. "Il faut faire deux colonnes sur une feuille, une pour les coûts et une pour les gains au plan professionnel mais aussi personnel pour plus de cohérence. Une fois remplie, il faut alors peser les mots : où est-ce que ça penche le plus ?" La hiérarchie des priorités est une condition nécessaire à une prise de décision en phase avec soi-même. Il faut l'établir entre les projets, les objectifs de carrière, la vie privée... La réponse sautera vite aux yeux. Que vous disiez ou non, vous serez davantage en phase avec vous-même "Mais ce n'est pas une martingale, précise la consultante, il faut recommencer à chaque fois car le contexte change."

Source : journal du net

Pourquoi a-t-on du mal à dire non ?

jeudi 7 février 2008

De nombreuses personnes éprouvent les pires difficultés à opposer un refus à une demande, à dire "non" tout simplement. Qu'est-ce qui fait que certains peuvent dire non aisément et pas d'autres ? Et pour les adeptes du "oui" à tout prix, qu'est-ce qui les empêchent de refuser quoi que ce soit ?

Lorsque l'on tente d'identifier des catégories de personnes qui disent non difficilement, on se rend vite compte que cela ne dépend en rien de l'âge, du sexe ou du statut social. Certes, si l'on observe les échelons hiérarchiques, on voit que le haut de la pyramide est généralement composé de personnes qui font preuve d'une assertivité très développée. L'assertivité est la capacité à exprimer sa personnalité et à défendre ses droits sans susciter l'hostilité de son interlocuteur ou de son environnement. Elle s'acquiert soit spontanément soit par l'expérience et le leadership accumulés.

En analysant le comportement des enfants, il est facile de voir que dès le plus jeune âge, ils n'hésitent pas à dire "non" lorsqu'ils ne veulent pas de quelque chose. Ils ne se justifient pas car ils ne se sentent pas en faute. C'est en grandissant et par l'éducation reçue qu'ils apprennent à définir des limites à leur refus. Ils comprennent petit à petit qu'on ne fait pas toujours ce qu'on veut. "Dire non, c'est poser ses limites tout en respectant celles des autres ", explique Liva Judic, coach pour dirigeants, consultante en développement de carrière et fondatrice de Ayna partners.
La capacité d'une personne à dire non est d'abord conditionnée par les limites établies par son éducation et son expérience. Si enfant, elle n'a pas été écoutée, si son refus a rarement été accepté, elle aura d'autant plus de mal à oser dire non car elle ne se pense pas légitime.

Un autre élément qui explique la difficulté à dire non est tout simplement la peur de l'autre.
Didier Junek, coach, psychologue et formateur au sein de l'association Elément humain, recense trois peurs qui font obstacle au refus assumé : être ignoré (on ne prête plus attention à vous), être humilié ("c'est un incapable !") et enfin être rejeté, sans doute la peur la plus souvent ressentie. "Dire non, c'est être confronté à ses peurs ", résume Didier Junek. L'important est donc de se concentrer sur ses propres envies et besoins avant de le faire sur ceux des autres.
"Ce qui empêche de dire non, c'est la culpabilité. Que va penser l'autre ? Il faut que je plaise." ajoute Liva Judic. "Les gens doivent se recentrer sur eux-mêmes. Il faut établir une cohérence personnelle avant de faire passer un message professionnel. "

Ainsi, beaucoup de salariés n'osent pas dire non car ils pensent que cela va leur porter préjudice dans l'entreprise ou tout simplement parce qu'ils pensent devoir satisfaire les autres aux dépends d'eux-mêmes.

Apprendre à bien se connaître

Avant de pouvoir dire non aisément, il faut en premier lieu travailler sur soi. Il est important de définir ses propres limites, ce qu'on est prêt ou pas à faire en fonction de soi et non des autres. Prendre conscience de sa légitimité est également indispensable. "Il faut se donner la permission de dire non, insiste Didier Junek, c'est en se valorisant, en listant ses qualités qu'on apprend à avoir une estime de soi. Les séances de feedback où d'autres personnes disent ce qu'ils aiment chez vous permettent de se sentir reconnu par les autres et par soi-même." Dire non sera ensuite beaucoup plus facile.

Source : Journal du Net

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